Mains Vertes
  • Accueil
  • A propos
  • Actualités
  • Blog
  • Femmes et Environnement
  • Contact

Category List

  • Actualités (129)
  • Blog (34)
  • Femmes et Environnement (6)
Mains Vertes
  • Accueil
  • A propos
  • Actualités
  • Blog
  • Femmes et Environnement
  • Contact

Suivez nous

  • l’Algérie consomme 7 milliards de sacs par an

    l’Algérie consomme 7 milliards de sacs par an

    10 avril 2019
  • Vivre naturellement ensemble

    Vivre naturellement ensemble

    9 avril 2023
  • Le BIO est-il vraiment la solution ?

    Le BIO est-il vraiment la solution ?

    5 mai 2022
  • Développement durable

    Développement durable

    6 avril 2022
  • Développment durable

    Développment durable

    24 mars 2022
  • Enjeux des changements climatiques pour les pays du Sud

    Enjeux des changements climatiques pour les pays du Sud

    10 mai 2021

Les îles Habibas, dessous d’une gestion chaotique

3
Shares
Share on FacebookShare on Twitter
LES-HABIBAS
Un archipel des plus beaux du littoral algérien. AP

Par Mohamed El-Ghazi – Algeriepatriotique a déjà alerté sur les dépassements qui touchent à l’environnement du pays, à sa faune et sa flore.

A la veille de sa visite, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, à la ville d’Oran − où, selon des indiscrétions, elle visitera les îles Habibas − est interpellée sur la gestion catastrophique de ce bel archipel de 40 hectares, appelé à être une des plus belles curiosités du littoral algérien.


Les îles Habibas

Une forte demande est formulée chaque année pour la visite des îles Habibas. Malheureusement, l’accès y est interdit au grand public. Seuls, quelques privilégiés ont le droit d’y aller. Notre ministre devrait se poser la question de savoir comment ce site idylliqueet enchanteur, qui pourrait drainer scientifiques et ornithologues. Aux questions d’Algeriepatriotique, aucune réponse crédible n’a été donnée par les gestionnaires du site.

Un schéma de gestion, rédigé entre 2005 et 2007 par des experts nationaux et internationaux, dans le cadre de la collaboration algéro-française pour l’aménagement du littoral algérien, pour lequel une enveloppe de 3 millions d’euros fut débloquée, en 2008, par le Fond français pour l’environnement mondial (FFEM) et le ministère de l’Environnement, 1,2 million d’euros furent attribués à la gestion des îles Habibas. Ce schéma donne des directives pour une exploitation optimale de l’archipel, à savoir : droit à l’accès en respectant certaines règles, interdiction de pêcher, de bivouaquer, définition de sentiers de circulation réglementée sur l’archipel, protection des sites de nidification d’espèces rares et fragiles d’oiseaux… Des aménagements sont également prévus pour l’accueil du grand public et des scientifiques, ainsi que des locaux pour les éco-gardes du Commissariat national du littoral (CNL).

Dix années plus tard, rien n’a été fait. Pis encore, les bailleurs de fonds, revenus faire un point de situation avec les gestionnaires de l’archipel, sont rentrés déçus et ont gelé leur collaboration.


L’île Plane

«La ministre de l’Environnement est appelée à identifier comment ont été dépensés les  1,2 million d’euros. On a le droit de se poser la question car sur l’île, aucun sentier n’a été aménagé, le quai d’accostage des bateaux est dans un état lamentable, aucune plaque signalétique n’indique que c’est une réserve protégée et sa réglementation, aucune plaque n’indique les lieux remarquables de l’île et leurs histoires, aucune construction n’a été faite pour l’accueil des éco-gardes, les scientifiques et le grand public, comme le prévoit le schéma de gestion. Deux abris préfabriqués (algeco) posés en 2012 ont été occupés un certain temps par les éco-gardes du CNL, puis de façon intermittente. Et pendant leurs longues périodes d’absence, les algecos sont squattés par des pêcheurs braconniers. Drôle de paradoxe ! Des braconniers logés par l’Etat !», nous a confié, dépité, un amoureux de ces îles.


Un braconnier sur les îles Habibas

Les cogestionnaires du CNL ne sont autres que les membres de Barbarous, dont Algériepatriotique a parlé dans plusieurs articles, mais ceux-ci n’obéissent qu’à leurs intérêts personnels et oublient l’objectif principal de la création de cette association, qui reçoit des dons pour financer la préservation du littoral ; le dernier en date était de 21 000 euros. Mis à part quelques travaux réalisés bénévolement par des membres de cette association, rien de concret n’a été fait pour la préservation de l’île Plane, classée réserve naturelle. Les responsables de Barbarous vantent leurs mérites et les travaux réalisés, assortis de photos et vidéos… d’archives.

Où est ce récif artificiel tant vanté par les actuels responsables de l’association ? Sur le terrain, rien ne subsiste. Le récif artificiel n’a tenu que trois mois, avant d’être détruit par un chalutier, il y a quatre années.

Où est Barbarous qui s’est proposée de s’occuper de l’île Plane ? Cette dernière est devenue une décharge à ciel ouvert.  Pourquoi le braconnage persiste-il alors qu’il est strictement interdit ? Que font les gestionnaires et cogestionnaires de l’archipel de leur temps alors que tout est à l’abandon, comme l’illustrent les photos ci-dessous ?

Où sont passés les fonds et subventions alloués à cette association ? L’archipel serait-il devenu une propriété privée où tout se dégrade au vu et su des responsables de l’organisme de l’Etat ? Cela en a tout l’air, puisque personne ne peut s’y rendre s’il n’est pas bien vu par les responsables de Barbarous.

es îles Habibas, classées réserve naturelle marine et terrestre depuis 2003, sous la gestion du Commissariat national du littoral, sous tutelle du ministère de l’Environnement, abritent une grande richesse en biodiversité, ce qui représente un laboratoire a ciel ouvert et un terrain de stage pour les étudiants et les scientifiques de différentes spécialités. Plusieurs espèces y sont endémiques. Seules trois espèces  continuent à survivre sur ces îles : un octopus, une girelle et un chapon.

Nous espérons que la ministre de l’Environnement relèvera ces quelques anomalies que nous venons de soulever et demandera des comptes à tous ceux qui sont en charge de la gestion catastrophique de cet archipel.  Nous y reviendrons.

Source: /www.algeriepatriotique.com

Algérieenvironnementîles habibasministèreORANpollutionprotégée
Previous

En Afrique, les chimpanzés réduits à vivre dans des « ghettos forestiers »

7 juin 2019
Next

Déchets plastiques : la France, premier pollueur de la Méditerranée

10 juin 2019

Related posts

renewable-1989416_1280
Actualités,

L’Algérie s’oriente définitivement vers le développement des énergies renouvelables

tikjda
Actualités,

Kabylie : Des appels à l’arrêt du braconnage dans le Parc national du Djurdjura

Mains vertes © 2018 | Conçu et développé par