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Les effets du réchauffement sur la biodiversité sont sous-estimés

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Plantes à fleurs et insectes sont souvent interdépendants, et les risques de co-extinction de certaines espèces n'ont pas été suffisamment pris en compte jusqu'ici, selon cette étude (archives). KEYSTONE/EPA/GIOTA KORBAKI (sda-ats

Le changement climatique fait partie des causes principales de la disparition d’espèces au niveau mondial. Son impact sur la biodiversité pourrait même avoir été sous-estimé, selon une étude zurichoise, qui évoque un effet domino.

Entre 500’000 et un million d’espèces sur environ huit millions sont menacées d’extinction, avait indiqué début mai la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Une espèce sur huit dans le monde pourrait ainsi disparaître au cours des prochaines décennies.

Or les modèles climatiques utilisés jusqu’ici pour prévoir le destin de certaines espèces sont insuffisants, avertissent des chercheurs de l’Université de Zurich (UZH). Les espèces forment un grand réseau d’interdépendances, et lorsqu’une d’entre elles disparaît, cela peut provoquer la perte d’autres par effet domino. Les spécialistes parlent de co-extinction.

L’équipe de Jordi Bascompte a tenté d’estimer l’ampleur de cet effet sur des plantes à fleurs et des insectes pollinisateurs dans sept régions d’Europe. Il en ressort que, vraisemblablement, bien plus d’espèces sont menacées d’extinction que l’on pensait, selon ses travaux publiés dans la revue Science Advances.

Réaction en chaîne

Ainsi, la probabilité que la ciste à feuilles de sauge s’éteigne en raison du réchauffement dans le sud de l’Espagne d’ici 2080 est estimée à 52%. Or pour le petit xylocope bleu, c’est une source importante de nourriture qui disparaît, et lui aussi est par conséquent menacé.

Et comme cette abeille charpentière pollinise le myrte, c’est toute une réaction en chaîne qui s’ensuit. Si l’on considère le myrte à lui seul, la probabilité d’extinction est de 38%. En prenant en compte le réseau d’interdépendances, ce chiffre grimpe à 62%.

Même certaines espèces ayant une très faible probabilité d’extinction pour cause climatique pourraient se retrouver en difficulté, estime le Pr Bascompte, cité mardi dans un communiqué de l’UZH.

Zone méditerranéenne

La comparaison des différentes régions européennes prises en considération dans l’étude a aussi montré que la zone méditerranéenne est particulièrement menacée par ce phénomène de co-extinction. En Grèce par exemple, si l’on tient compte des interdépendances, ce sont deux à trois fois plus de plantes qui pourraient disparaître d’ici 2080.

D’une part, le bassin méditerranéen est davantage touché par le changement climatique que les régions plus au nord, de l’autre les espèces présentes dans le sud ont des aires de répartition plus petites, explique l’UZH. Des chercheurs espagnols, britanniques et chiliens ont également participé à ces travaux.

Source: http://www.swissinfo.ch

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