La deuxième édition de la formation nationale dédiée à l’environnement a été clôturée, hier, au niveau du centre culturel Matoub Lounes de la commune de Darguina, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Béjaïa.
Vingt ambassadeurs de l’environnement, représentant 17 wilayas, ont été formés à l’occasion. C’est l’association Oxy-jeunes, pour la promotion et la conservation du patrimoine naturel et historique de Darguina, qui a pris l’initiative de son organisation, en collaboration avec l’APW de Béjaïa, la DJS et l’APC de Darguina.
Le coup d’envoi de cette formation a été donné jeudi passé, en présence des autorités de la région et des représentants de la Conservation des forêts de Béjaïa, ainsi que de ceux du Parc national de Gouraya. Conçue comme un espace de débat, de partage et de réflexion et de pratique, cette manifestation se veut un moment innovant, convivial, festif et fut l’occasion pour tous les jeunes écolos de se rencontrer, d’échanger et de trouver des soutiens, des collaborations et de partager en matière d’environnement.
Durant les quatre jours de formation, plusieurs conférences et sorties ont été encadrées par des enseignants universitaires, formateurs écologiques et acteurs associatifs. Des ateliers de réfléxion, projections de films documentaires et diverses animations culturelles ont eu lieu.
Selon les organisateurs, l’appel à candidatures lancé le 21 juillet, en direction des jeunes âgés entre 18 et 35 ans, issus des associations à caractère écologique et environnemental et des clubs scientifiques des universités à l’échelle nationale, a reçu un large écho, puisque 172 candidats ont été enregistrés émanant de 26 wilayas.
La priorité a été réservée aux plus jeunes et aux membres des associations émergentes. «Il y a une augmentation remarquable par rapport à la première édition (93 candidatures de 19 wilayas), ce qui traduit l’intérêt grandissant qu’accorde la jeunesse à ce volet sensible», nous dira Foudil Khaled, président de l’association. Exceptionnellement, cette année, des candidatures de l’étranger (3 de Tunisie, 3 du Maroc et une d’Italie) ont été enregistrées, ce qui pourrait inciter les organisateurs à élargir cette formation à d’autres pays pour le compte des prochaines éditions.
L’environnement dans le monde et en Algérie : la citoyenneté écologique, la société et gouvernance, les contraintes de l’éducation citoyenne au développement durable, les techniques nouvelles et innovantes d’animation et d’éducation à l’environnement…
Ce sont autant de problématiques et de thématiques traitées durant cette rencontre.
A la fin de la formation, une charte de l’ambassadeur de l’environnement sera signée par chaque participant, celle-ci sera un engagement moral pour la responsabilité citoyenne et environnementale. «Le rôle de l’ambassadeur de l’environnement n’est plus de se poser des questions, mais de proposer des solutions aux problèmes écologiques actuels», comme l’a fait remarquer Abane Lehlal, cadre de la Conservation des forêts durant sa conférence intitulée «Diagnostic de la dégradation du milieu rural en Kabylie».
Source: https://www.elwatan.com