Introduction à la notion du BIO
Aujourd’hui, Il est clair que le modèle économique alimentaire nous emmène vers une impasse. L’actualité n’arrête pas de le démontrer, que nous malmenons notre terre. La stérilisation et l’artificialisation des sols, l’expansion démographique, la surexploitation des ressource de la terre, changement climatique…etc. sont tous des témoins de ce massacre à petit et grand-échelle.
Afin de sauver le futur de nos enfants et leur laisser une terre vivable, nous devons revoir nos modes de vie, de production et de consommation et nous tourner vers des solutions durables et soutenables.
pourquoi pas une agriculture biologique ?
C’est ce que nous allons découvrir ensembles…
Une agriculture BIO ne veux pas dire se priver de la nourriture ni de diminuer le confort mais plutôt créé un équilibre.
Nous connaissant tous l’état dans lequel se trouve les milieux ruraux en Algérie. Ces régions ont même étaient qualifiés de « Zones de l’ombre » ! Alors que nous pensons que l’avenir se joue justement dans ces zones. Et ce, si l’on prône la qualité des biens et des services, la création de l’emploi, la préservation des ressources, de l’environnement et de l’énergie.
Comment est né le BIO?”
Le terme BIO est devenu une tendance dans les dernières années et tant mieux d’ailleurs ! ce succès est en partie attribué aux mouvements nés à travers le monde qui militent en faveur de produits biologique, écologique et équitable.
Cet éveil est né à cause des sonnettes d’alarme lancées depuis des décennies. Au début du XXe siècle, des experts s’inquiétaient de l’évolution prise par l’industrie agroalimentaire. La parution du livre révolutionnaire de Sir Albert Howard, « le testament agricole » en 1940, nous mettait déjà en garde contre l’utilisation des engrais artificiels et leurs risques sur la santé et la fertilité des sols. Prônant ainsi un retour à l’agriculture naturelle. En 1968, un article de la revue britannique « Science » établissait un lien entre la diminution du nombre des oiseaux et leurs stérilités et l’excès de l’utilisation des pesticides.
Quelques années après, en 1975, le conseil américain sur la qualité de l’environnement déclarait que chez l’homme, plus de 95% des apports en [DDT , un pesticide provenait des produits laitiers et de la viande]1. En 1989, l’organisation mondiale de la santé l’OMS estimait qu’un million de cas et 20 000 décès sont dus aux empoisonnements causés par les pesticides dans le monde. Il y a eu ensuite les années 1990 avec leurs lots de vaches folles, salmonelloses, hormones de croissance, dérégulateurs endocriniens, irradiations génie génétique…
Un changement s’imposait : le BIO sembla la solution idéale
[1] un produit chimique (organochloré) synthétisé en 1874 mais dont les propriétés insecticides et acaricides n’ont été découvertes qu’à la fin des années 1930. À partir de la Seconde Guerre mondiale, il est rapidement devenu l’insecticide moderne le plus utilisé, avec beaucoup de succès aussi bien militairement que civilement, dans les champs, dans les maisons et pour la lutte contre divers arthropodesvecteurs de maladie (ex. :paludisme, typhus exanthématique, peste bubonique5), et également comme insecticide agricole. Dès les années 1970, il est toutefois interdit dans la plupart des pays en raison de son impact environnemental et sanitaire élevé, mais, en raison de sa persistance élevée, on en retrouve encore des traces dans le sol aujourd’hui.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dichlorodiph%C3%A9nyltrichloro%C3%A9thane#Impact_sur_l’environnement
Sources : livre le BIO en 10 leçons (karen Sullivan )
Asma LOBIYED