
Singe magot- Cap carbon- Béjaia
Le singe Magot, le seul macaque vivant sur le continent Africain, sa population est répartie entre l’Algérie et le Maroc.

Singes Magot- Bejaia- Cap carbon
Cet animal est exposé de plus en plus aux menaces infligées par l’homme.
Lors de notre visite au Cap Carbon, plusieurs visiteurs nourrissent les individus de singe magot par des friandises, des gaufrettes, cacahuètes … etc . Ces aliments ne font parti du régime naturel de l’animal, le rende dépendant, incapable de chercher sa nourriture par lui-mêmes. Cette nourriture nocive endommage les dents et les systèmes digestifs des macaques de Barbarie.
Même s’il existe sur ces sites des panneaux interdisant de nourrir ces animaux, les visiteurs continuent à le faire!
Un peu loin de Cap Carbon, à la cascade de Kefrida, des singes magots en très jeune-âge, sont attachés et exposés pour divertir les passagers. Certains commerçants proposent même de prendre des photos avec ces animaux pourtant menacés d’extinctions est protégé par la convention de Washington et classé depuis 2000 sur la liste rouge des espèces menacées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
En 2016, il est passé de l’Annexe II à l’Annexe I de la Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore menacées d’extinction (CITES).
Les autres sites où nous avons pu observer des populations de singes Magot en Algérie,sont Chiffa à proximité de Oued de Chiffa à la wilaya de Blida, ainsi qu’au parc national de Taza à Jijel à proximité de Oued Dar El Oued.
A Chiffa, les singes Magots descendent jusqu’aux bords de la route pour trouver de la nourriture auprès des multiples automobilistes qui s’arrêtent auprès de la source d’eau pour se réapprovisionner et se faire divertir par la présences des macaques de la Barbaries, ces derniers sont souvent écraser par les voitures en essayant de traverser vers l’autre coté de la route.
D’autres menaces pèsent sur le singe magot en Algérie, tel que le tourisme de masse, la destruction de l’habitat naturel, le commerce illicite, le sur-pâturage…
Ecrit par : Zineb MECHIECHE