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La pression s’accentue sur les forêts méditerranéennes

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Lac_noir-Adekar-Parc_Akfadou
D.R.

Si les forêts méditerranéennes ont gagné 2% de superficie entre 2010 et 2015, elles sont davantage dégradées par le réchauffement, les incendies et les pénuries d’eau, selon un rapport onusien publié le 27 novembre.

La France et l’Italie réunies. C’est ce que représentent désormais les terres forestières des pays méditerranéens. Soit une superficie de 88 millions d’hectares, en hausse de 2% entre 2010 et 2015, selon le rapport réalisé conjointement par la FAO[1] et le plan Bleu d’ONU Environnement[2] (à partir des données FAO et Global Forest Watch)

Cette progression ralentit toutefois puisqu’elle était de 17% entre 1990 et 2010, grâce à l’expansion naturelle des massifs plutôt que la reforestation.

Cette surface forestière a surtout progressé au nord de la Méditerranée (France, Grèce, Turquie), et les plus grandes pertes ont été observées au Portugal, en Bosnie-Herzégovine, en Albanie et au Maroc.

LE RÉCHAUFFEMENT, ENNEMI NUMÉRO UN

Le réchauffement climatique demeure l’une des menaces les plus importantes pour toutes les forêts des 27 pays méditerranéens[3]. Lorsque les arbres tentent de résister aux sécheresses, ils se vident de leur stock de carbone et produisent moins de glucides et de résines essentiels à leur santé. Un phénomène à l’origine du dépérissement des chênes, pins, épicéas et hêtres en Espagne, France, Grèce et Italie, ainsi que des chênes de l’Atlas en Algérie.

DES INCENDIES PLUS IMPORTANTS

Deuxième menace: les incendies, qui ravagent chaque année plus de 400.000 ha de massif. Une mauvaise nouvelle pour le stock de carbone forestier de Méditerranée, qui s’élève à plus de 5.000 milliards de tonnes en 2015. Soit environ 2% du carbone forestier mondial. A noter que si le nombre d’incendies a tendance à baisser depuis 1990, la quantité de grands feux (supprimant plus de 500 ha) augmente.

La croissance démographique a également un impact négatif sur la couverture forestière, en particulier dans le Sud-est de la région où les forêts doivent faire face au surpâturage et à la surexploitation du bois de chauffage.

« Les forêts de la Méditerranée ont depuis longtemps appris à s’adapter aux pressions induites par le développement humain. Mais ces pressions n’ont jamais été aussi extrêmes que maintenant », a déclaré Hiroto Mitsugi, sous-directeur général de la FAO en charge du département des forêts. « Il faut en faire plus pour lutter contre leur dégradation, sinon plus de 500 millions de personnes seront bientôt confrontées à des problèmes économiques, sociaux et environnementaux », a-t-il ajouté.

PLUS DE 300 ESPÈCES MENACÉES

Au cœur des forêts méditerranéennes, au moins 339 espèces végétales et animales sont par ailleurs menacées d’extinction. Soit 16% des espèces abritées. L’Espagne est la plus exposée (26% des espèces y sont menacées), devant l’Italie (24%) et la Grèce (21%).

Une situation d’autant plus inquiétante que ces espaces abritent trois quarts des mammifères terrestres de la région, près de la moitié des vertébrés et trois quarts des insectes terrestres.

PLANTER ET REPLANTER

Pour accroître la restauration des forêts, ce rapport retient enfin trois mesures principales. La plantation d’espèces d’arbres mixtes, tout d’abord, pour réduire l’impact des sécheresses. Ensuite, une politique de lutte efficace contre les feux de forêt, afin de limiter leur ampleur mais aussi de restaurer les zones dégradées. Les auteurs préconisent enfin d’augmenter la superficie des forêts, parcs et potagers en zone urbaine.

_____________________________________________

[1] Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation

[2] Nouveau nom du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue)

[3] Albanie, Algérie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Chypre, Egypte, Espagne, France, Grèce, Israël, Italie, Jordanie, Liban, Libye, Macédoine, Malte, Monaco, Monténégro, Maroc, Palestine, Portugal, Serbie, Slovénie, Syrie, Tunisie et Turquie

Source: http://www.journaldelenvironnement.net

 

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